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L'allumage de la Hanoukia

Les bénédictions

L'histoire de Hanouka

L'histoire de Hanna et de ses sept fils

L'allumage de la Hanoukia

1. Disposez les lumières sur la Hanoukia. Assurez-vous qu’il y a suffisamment d'huile ou que les bougies sont suffisamment grandes pour que les lumières puissent brûler jusqu'à une demi-heure après la tombée de la nuit (ou, si l'allumage est effectué après la tombée de la nuit, pendant une demi-heure).

La première nuit, mettez une bougie à l’extrémité droite de la Hanoukia.

La nuit suivante, ajoutez une seconde lumière à gauche de la première, puis ajoutez une lumière chaque nuit de 'Hanouka – en allant de droite à gauche.

2. Rassemblez tout le monde dans la maison autour de la Hanoukia.


3. Allumez la bougie du chamach. Tenez la ensuite dans votre main droite (sauf si vous êtes gaucher).


4. Récitez debout les bénédictions appropriées (voir ci-dessous).


5. Allumez les bougies. Chaque nuit, allumez la nouvelle bougie (celle disposée la plus à gauche) et continuez d’allumer de gauche à droite. (Nous ajoutons des lumières à la Hanoukia de droite à gauche, tandis que nous les allumons de gauche à droite.)



Source : Chabad.org

Les bénédictions

Avant d’allumer les bougies de ‘Hanouka, nous remercions D.ieu pour nous avoir donné cette mitsva spéciale, et pour les incroyables miracles de ‘Hanouka :


בָּרוּךְ אַתָּה אֲדֹנָי אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ לְהַדְלִיק נֵר חֲנֻכָּה.
בָּרוּךְ אַתָּה אֲדֹנָי אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁעָשָׂה נִסִּים לַאֲבוֹתֵינוּ בַּיָּמִים הָהֵם בִּזְּמַן הַזֶּה.



Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam achère kidéchanou bemitsvotav vetsivanou lehadlik ner ‘Hanouka.

Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam chéassa nissim laavoténou bayamime hahème, bizmane hazé.


Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné d’allumer les lumières de ‘Hanouka.

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci.


Le premier soir de ‘Hanouka (ou la première fois pendant ‘Hanouka que l’on accomplit cette mitsva), on ajoute cette bénédiction :


בָּרוּךְ אַתָּה אֲדֹנָי אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם שֶׁהֶחֱיָנוּ וְקִיְּמָנוּ וְהִגִּיעָנוּ לִזְּמַן הַזֶּה.


Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam chéhé’heyanou vekiyemanou vehiguianou lizmane hazé.


Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment.


Source : Chabad.org

L'histoire de Hanouka

Sous la domination syrienne



Il y a de cela plus de 2000 ans, la terre d’Israël appartenait à l’Empire syrien et était dominée par des dirigeants syriens de la dynastie des Séleucides. Pour relater l’histoire qui conduit à ‘Hanouka, commençons avec Antiochus III, le roi de Syrie, qui régna de 3538 à 3574 (222-186 avant l’ère commune). Il avait mené une guerre contre le roi d’Égypte Ptolémée, pour la possession de la terre d’Israël.

Antiochus III en était sorti victorieux et la terre d’Israël fut annexée à son empire. Au début de son règne, il fut favorablement disposé à l’égard des Juifs et leur accorda certains privilèges. Plus tard, toutefois, quand il fut battu par les Romains et contraint de leur verser de lourdes taxes, la charge en tomba sur les différents peuples de son empire qui eurent l’obligation de fournir l’or massif requis par les Romains. À la mort d’Antiochus, son fils Seleucus IV lui succéda et opprima encore plus les Juifs.


Outre les ennuis qui venaient de l’extérieur, de graves périls menaçaient le Judaïsme de l’intérieur. L’influence des Hellénistes (qui acceptaient l’idolâtrie et le mode de vie syrien) ne cessait de croître. Yo’hanane, le Grand Prêtre pressentit le danger qui menaçait le Judaïsme devant la pénétration de l’influence gréco-syrienne en Terre Sainte. Car, à l’opposé de l’idéal de beauté physique qui était celui des Grecs et des Syriens, le Judaïsme met l’accent sur la vérité et la pureté morale, comme D.ieu le commande dans la Torah. Le peuple juif ne pouvait abandonner sa foi en D.ieu et accepter l’idolâtrie des Syriens.

C’est la raison pour laquelle Yo’hanane s’opposa à toute tentative de la part des Hellénistes juifs pour introduire les coutumes grecques et syriennes sur la terre d’Israël. Les Hellénistes le haïssaient. L’un d’eux rapporta au commissionnaire du Roi que dans le trésor du Temple se trouvait une immense fortune.

La richesse du trésor consistait en la contribution d’un demi-chékel que donnaient annuellement tous les Juifs adultes. Ce don devait servir aux sacrifices sur l’autel et à entretenir et améliorer l’édifice du Temple. Une autre part du trésor était constituée des fonds pour les orphelins déposés pour eux jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de l’utiliser. Seleucus avait besoin d’argent pour payer les Romains. Il envoya son ministre Helyodros s’emparer de l’argent du trésor du Temple. En vain, Yo’hanane, le Grand Prêtre, le supplia-t-il. Helyodros ne l’écouta pas et pénétra dans l’enceinte du Temple. Mais soudain, il pâlit de terreur. Dans la minute qui suivit, il tomba évanoui sur le sol. Après qu’il fut revenu à lui, Helyodros n’osa pas rentrer à nouveau dans le Temple.



Antiochus le « fou »


Peu de temps après, Seleucus fut assassiné et son frère Antiochus IV commença son règne sur la Syrie (en 3586, 174 avant l’ère commune). C’était un tyran d’une nature irréfléchie et impulsive, méprisant la religion et les sentiments d’autrui. On l’appelait « Épiphane », ce qui signifie « aimé par les dieux ». Plusieurs dirigeants syriens reçurent des titres similaires, mais un historien de son temps, Polebius, lui attribua l’épithète d’Épimanes, « le fou », un titre plus approprié au caractère de ce roi dur et cruel.

Désirant unifier son royaume par le biais d’une culture et d’une religion communes, Antiochus tenta de déraciner l’individualisme des Juifs en supprimant toutes les lois juives. Il démit le juste Grand-Prêtre Yo’hanane de ses fonctions dans le Temple de Jérusalem et installa à sa place son frère Yehochouah qui aimait se faire appeler par son nom grec Jason. C’était un helléniste qui utilisa sa nouvelle charge pour disséminer de plus en plus de coutumes grecques parmi les membres de la prêtrise. Yehochouah ou Jason fut remplacé plus tard par un autre homme, Menelaus, qui avait promis au roi qu’il lui apporterait plus d’argent que Jason ne le faisait. Quand Yo’hanane protesta contre la dissémination de l’influence grecque dans le Saint Temple, le Grand Prêtre en poste engagea des hommes pour l’assassiner.

À cette époque, Antiochus était engagé dans une guerre qu’il remportait contre l’Égypte. Mais des messagers de Rome arrivèrent et lui ordonnèrent d’arrêter la guerre. Il fut obligé de se soumettre. Pendant ce temps, à Jérusalem, la rumeur se répandit qu’Antiochus avait été victime d’un accident sérieux. Le croyant mort, le peuple se révolta contre Menelaus. Le Grand Prêtre traître s’enfuit avec ses amis.



Les martyrs


Antiochus revint d’Égypte enragé par l’interférence romaine dans ses projets ambitieux. Quand il apprit ce qui avait eu lieu à Jérusalem, il ordonna à son armée de se déchaîner contre les Juifs. Des milliers d’entre eux furent tués. Puis Antiochus émit une série de décrets terribles contre eux. La pratique de leur religion leur était désormais interdite, les rouleaux de la Torah furent confisqués et brûlés. Le repos du Chabbat, la circoncision et les lois alimentaires furent interdits sous peine de mort. L’un des membres vétérans et les plus respectés de cette génération, Rabbi Eliézer, un homme de quatre-vingt-dix ans fut contraint par les serviteurs d’Antiochus de manger du porc pour inciter les autres à faire de même. Quand il refusa, ils lui suggérèrent de mettre cette viande à ses lèvres pour faire semblant de la consommer. Mais bien entendu, Rabbi Eliézer refusa et il fut mis à mort. Il y eut des milliers d’hommes qui, de la même façon, sacrifièrent leur vie. La célèbre histoire de ‘Hanna et de ses sept fils eut lieu à cette époque. Les hommes d’Antiochus allaient de ville en ville, de village et village pour forcer les habitants à servir des dieux païens. Il ne resta plus qu’une région où tenait la résistance : les collines de Judée avec leurs nombreuses grottes. Mais même là, les Syriens poursuivirent les Juifs fidèles et de nombreux parmi eux moururent en martyrs.



Matityahou


Un jour, les hommes d’armes d’Antiochus arrivèrent au village de Modiine où vivait Matityahou, le vieux prêtre. L’officier syrien construisit un autel sur la place du marché et demanda que Matityahou offre des sacrifices aux dieux grecs. Matityahou répliqua : « Moi, mes fils et mes frères sommes déterminés à rester loyaux à l’alliance que notre D.ieu a faite avec nos ancêtres ! »

À ce moment, un Juif helléniste s’approcha de l’autel pour y offrir un sacrifice. Matityahou s’empara de son épée, le tua et ses fils et lui attaquèrent les officiers et les soldats syriens. Ils en tuèrent bon nombre et chassèrent les autres. Et puis ils détruisirent l’autel.

Matityahou savait qu’Antiochus serait hors de lui quand il apprendrait ce qui était arrivé. Il enverrait très certainement une expédition punitive. Il quitta donc le village de Modiine. Il prit la fuite avec ses fils et ses amis et se réfugia dans les collines de Judée.

Tous les Juifs loyaux et courageux se joignirent à eux. Ils formèrent des légions et de temps à autre, ils abandonnaient leurs cachettes pour frapper des détachements et des garnisons ennemis et pour détruire les autels païens construits sous l’ordre d’Antiochus.



Les Maccabées


Sentant sa fin proche, Matityahou appela ses fils et les enjoignit de continuer de se battre pour défendre la Torah de D.ieu. Il leur demanda de suivre les conseils de leur frère Simon le Sage. Pour leur bien-être, leur dit-il, leur dirigeant devrait être Yehouda le Fort. Yehouda était appelé « Maccabée », un mot composé des lettres initiales des quatre mots hébreux : « Mi Kamokha Baélim Hachem » : Qui est comme Toi parmi les puissants, ô D.ieu.

Antiochus envoya son général Apolonius écraser Yehoudah et les siens, les Maccabées. Bien que plus importants par le nombre et l’équipement que leurs adversaires, les Syriens essuyèrent une défaite contre les Maccabées. Antiochus envoya une autre expédition qui subit le même sort. Il réalisa alors que ce ne serait qu’en envoyant une armée puissante qu’il pourrait espérer vaincre Yehouda et ses braves combattants. Une armée de plus de 40 000 hommes balaya le pays menée par deux généraux, Nicanor et Gorgiach. Quand Yehouda et ses frères apprirent cette nouvelle, ils s’exclamèrent : « Combattons jusqu’à la mort pour défendre notre âme et notre Temple ! » Le peuple s’assembla à Mitspah où Samuel le Prophète avait offert, dans le passé, ses prières à D.ieu. Après une série de durs combats, la victoire fut remportée.



Inauguration


Les Maccabées se dirigèrent alors à Jérusalem pour la libérer. Ils pénétrèrent dans le Temple et le purifièrent de toutes les idoles placées par les vandales syriens. Yéhouda et ses hommes construisirent un nouvel autel que Yehouda inaugura le 25 Kislev de l’année 3622.

Puisque le Candélabre d’or avait été volé par les Syriens, les Maccabées en fabriquèrent un nouveau dans un métal moins riche. Quand ils voulurent l’allumer, ils ne trouvèrent qu’une petite cruche d’huile d’olive pure, portant le sceau du Grand Prêtre Yo’hanane. Cette petite fiole ne suffirait que pour l’allumage d’un seul jour. Mais par le miracle de D.ieu, elle continua à brûler huit jours, jusqu’à ce qu’on ait pu fabriquer de la nouvelle huile. Ce miracle prouva que D.ieu avait à nouveau pris Son peuple sous Sa protection. C’est en souvenir de ces événements que nos Sages ont désigné ces huit jours pour que chaque année nous en fassions la commémoration et que nous allumions les lumières de ‘Hanouka.



Source : Chabad.org

L'histoire de Hanna et de ses sept fils

À l’époque de l'histoire de Hanoukka, vivait une femme, Hanna, qui avait sept fils. Dès leur plus jeune âge, elle leur avait appris à aimer Dieu de tout leur cœur et à accomplir les Mitsvot dans toutes les situations, même si cela était difficile.

Et voilà qu'arriva le méchant roi Antiochus qui émit de terribles décrets. Il voulait forcer les Juifs à servir des idoles et à s'incliner devant elles.


Il envoya des soldats chercher Hanna et ses sept fils. Antiochus commença par l'aîné :
« Prosterne-toi devant cette statue ! » ordonna-t-il !
Le grand fils refusa et dit : « Il est écrit dans la Torah : Je suis l'Eternel, ton Dieu, il n'y a donc point d'autres dieux. Je ne me prosternerai pas ! ». Sur l'ordre du roi, les gardes le prirent et le tuèrent.


Le cruel souverain appela le deuxième fils et lui dit : « Prosterne-toi devant cette statue ! ». Le jeune garçon lui répondit : « Il est écrit dans la Torah : tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Il nous est interdit de nous incliner devant une idole ! ». On le fit sortir et on le tua, lui aussi.


Antiochus convoqua le troisième enfant de Hanna : « Prosterne-toi devant cette statue ! » lui ordonna-t-il ! Le garçon lui rétorqua : « Il est écrit dans la Tora : tu ne te prosterneras point devant un autre dieu. Jamais je ne le ferai ! ». On le mit à mort, lui aussi.


Antiochus s'adressa ainsi au quatrième fils : « Regarde ce qui est arrivé à tes frères, qui n'ont pas voulu se prosterner devant l'idole. Prosterne-toi et aucun mal ne te sera fait ». « Jamais ! » s'écria le quatrième. Les soldats le tuèrent immédiatement.


Antiochus ordonna au cinquième fils : « Tu dois m'obéir ! » « Prosterne-toi devant cette idole ! » Mais l'enfant courageux lui dit : « Il est écrit dans la Torah: « Dieu est l'Eternel dans le ciel et sur la terre, il n'y en a pas d'autre. Je refuse de me prosterner devant cette statue ! » On le fit sortir pour l'exécuter.


Antiochus demanda au sixième fils : « Fais-moi plaisir, prosterne-toi juste une fois devant cette idole ! » Le petit garçon lui répondit : « Il est écrit dans la Torah « Ecoute Israël, l'Eternel est notre Dieu, l’Eternel est UN ! Je ne me prosternerai pas ! ». On le tua, lui aussi.


Finalement, le roi fit appeler le septième fils, auquel il ordonna une fois de plus :
« Prosterne-toi devant cette statue ! ». Mais le petit dernier était aussi courageux que ses frères. « Non et non ! On n'a pas le droit de se prosterner devant une idole! »


Antiochus regarda le tout jeune enfant qui se tenait sans peur devant lui et se dit :
« Comment ! Un bébé de deux ans me tient tête, quel ridicule ». Il s'adressa alors à lui d'une voix douce en voulant l'amadouer : « Viens, mon petit, tu es si jeune pour mourir, écoute-moi ! Si tu fais ce que je te dis, tu deviendras un grand prince. Je vais juste jeter ma bague au pied de l'idole et tu vas simplement me la ramasser. » « Méchant roi, lui dit le petit garçon. » « Tu veux que je fasse semblant de me prosterner pour que tout le monde croie que je t'ai obéi ? Non ! Je ne veux n’obéir qu'à Dieu ! Il est, lui, le plus grand de tous les rois ! » Le cruel Antiochus ordonna alors de le tuer également !


Avant qu'on ne le prenne, Hanna, sa courageuse mère, l'embrassa en pleurant et dit : « Mes enfants, mes enfants ! Quel immense mérite vous avez acquis en sacrifiant ainsi votre vie pour Dieu ! »


Lorsque Hanna mourut peu après, elle aussi, une voix se fit entendre du ciel et proclama :
« La mère des fils est bienheureuse ! » Le méchant Antiochus fut frappé d'une terrible punition et mourut dans d'atroces souffrances.
Mais quelle grande récompense Hanna et ses sept fils reçurent dans le Gan Eden, parmi tous les grands Tsadikim, pour avoir sanctifié le Nom Divin !


Source : Hadracha

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